Haïti standard, le 14 août 2019.- Le Président de la République Jovenel Moïse a participé aujourd’hui 14 août à la cérémonie de graduation d’une classe de 15 officiers, d’un bataillon de 250 soldats et de 50 aspirants sous-officiers.
La cérémonie s’est déroulée à la « base militaire Anacaona », à Léogâne (Ouest), en présence du commandement en chef a.i de la nouvelle armée, Jodel Lessage et le ministre de la défense du gouvernement démissionnaire Enold Joseph, entre autres.

Le Chef de l’État s’est félicité de la remobilisation des Forces armées d’Haïti (FAd’H) qui, selon le Premier mandataire de la Nation, est non seulement une promesse de campagne mais aussi, une « exigence constitutionnelle et une nécessité historique ».
Le Président de la République a, en outre, invité les nouveaux soldats et cadres de cette armée à ne pas marcher sur les pas des anciens membres des FAd’H qui ont foulé aux pieds les droits du peuple haïtien.
Le lieutenant général et commandant en chef a.i de la nouvelle armée, Jodel Lessage a reconnu que l’institution militaire fait face à un manque de moyens, mais les nouveaux soldats sont déterminés à assumer pleinement leur mission qui consiste à «protéger et défendre»…

Dans son allocution, le ministre de la défense a précisé que « le rétablissement de l’armée ne constitue en rien un retour à l’ordre militaire ancien ». Le Docteur Enold Joseph a donné la garantie que « la nouvelle armée, dotée d’une nouvelle vision, est investie de la mission d’accompagner la population et participer au développement du pays ».
Le bataillon de soldats a suivi une formation intensive depuis janvier 2019 et reçu un encadrement de certains formateurs haïtiens et mexicains, entre autres. Des membres de la nouvelle armée ont également participé à des séances de formation réalisée en terre étrangère.

Aussi, faut-il souligner que cette cérémonie de prestation de serment de la nouvelle armée a eu lieu à un moment où le pays fait face à toutes sortes de problèmes. De l’insécurité grandissante au déficit d’infrastructures routières, l’un des champs d’intervention de la nouvelle armée, tous les yeux sont rivés sur cette institution qui ne sera pas exempte du manque de moyens matériels qui touche la Police nationale d’Haïti (PNH).
HS/Haïti standard