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2 journalistes de médias en ligne brutalisés par des soldats de l’embryon de l’armée

Haïti standard, le 19 février 2022.-

Davidson Moïse et Réginald Balthazar ont été victimes, le 18 février 2022, à Port-au-Prince, de brutalités d’au moins un soldat de l’embryon des Forces armées d’Haïti (FAd’H), ont rapporté les victimes à la rédaction de Haïti standard.

Selon les témoignages de ces victimes, il était aux environs d’une heure de l’après-midi quand un accident s’est produit, au Champ de mars, à proximité de la tour 2004 dressée au quartier général des FAd’H et les journalistes qui étaient dans les parages se sont présentés sur les lieux, pour filmer la scène.

C’est à ce moment-là que l’un des soldats s’était précipité sur le journaliste Davidson Moïse pour saisir son téléphone qui est également son matériel de travail. Après avoir jeter le téléphone sur la chaussée, le gendarme a cassé l’appareil au moyens de ses bottes.

Arrivé sur les lieux quelques secondes plus tard, le journaliste Réginald Balthazar qui filmait la scène allait voir son téléphone confisqué par un autre soldat. Le journaliste a, en outre, expliqué qu’il était resté près de ce soldat en lui réclamant son matériel de travail.

Finalment le boureau allait remettre le téléphone à un haut gradé qui a remis, à son tour, le téléphone à la victime, a précisé le journaliste Réginald Balthazar au micro d’un reporteur de Haïti standard.

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Au moment des agissements de ces soldats des FAd’H contre les journalistes, ces derniers n’avaient pas raté l’occasion d’exhiber leur carte d’identification. Ce qui n’a pas pu calmer la fureur de ces soldats.

2 journalistes de médias en ligne brutalisés par des soldats de l'embryon de l'armée
Vue partielle du téléphone du journaliste Davidson Moïse victime de brutalités d’au moins un soldat de l’embryon des Forces armées d’Haïti (FAd’H)

Les victimes en ont profité pour réclamer justice et réparation, car elles ont été violemment réprimendées dans l’exercice de leur fonction. Ces journalistes se sont proposés d’en discuter avec les responsables de leurs médias respectifs, avant de savoir quelle suite à donner au dossier.

HS/Haïti standard