Home Politique Arrestation suivie de libération d'un représentant du pouvoir local à Miragoâne (Nippes)

Arrestation suivie de libération d'un représentant du pouvoir local à Miragoâne (Nippes)

Haïti standard, le 17 septembre 2019.- L'un des représentants de l'Assemblée de la section communale (ASEC) de la 1e section de Miragoâne (Nippes), Frénel Bien-Aimé a été libéré en milieu d'après-midi par le juge Daniel Ovide du tribunal de paix de la juridiction.

Selon des informations recueillies par la rédaction de Haïti standard auprès de certains habitants de la commune de Miragoâne, Frénel Bien-Aimé était sur les lieux au moment où des individus entreposeraient des barricades de pneus enflammés sur la chaussée. Et, c'est à ce moment-là que des agents de la Police nationale d'Haïti (PNH) ont procédé à l'arrestation de cet élu local. Une information démentie par les proches de Frénel Bien-Aimé.

Pour exiger la libération de ce dernier, des partisans de Frénel Bien-Aimé dont le Maire principal de la commune, ses assesseurs ainsi que des militants politiques ont fermé les portes de plusieurs institutions publiques de la ville.

C'est ce qui avait motivé la décision des autorités de conduire Frénel Bien-Aimé par-devant l'un des juges de paix de la juridiction, Daniel Ovide qui l'a libéré de manière célère.

À sa sortie du tribunal, le représentant de l'ASEC de la 1e section de Miragoâne a déclaré qu'il a été arrêté par des "bandits" dotés de la mission de l'assassiner.

Pour sa part, l'un des maires assesseurs de ladite commune, Sony Pierre Toussaint a qualifié les forces de l'ordre évoluant au niveau de la commune de "fous", car elles n'ont pas le droit d'arrêter un élu en fonction, a-t-il soutenu.

Arrestation suivie de libération d'un représentant du pouvoir local à Miragoâne (Nippes)
Le représentant de l'Assemblée de la section communale de la 1e section de Miragoâne, Frénel Bien-Aimé (photo Dieuva Occidor/Haïti standard)

À noter que le Coordonnateur de l'Assemblée de ladite section, Frénel Bien-Aimé, réputé proche de l'opposition politique, a été arrêté dans la matinée du 17 septembre vers 5 heures.

HS/Haïti standard