Haïti standard, le 13 décembre 2021.-
Plus de 5 mois après l’assassinat du président en fonction Jovenel Moïse, l’enquête judiciaire ouverte en Haïti sur le dossier peine à trouver un fil conducteur capable de favoriser l’instruction de l’affaire. La participation du bureau fédéral d’investigation (FBI en Anglais) semble ne pas peser dans la balance permettant d’établir la véracité des faits liés à cet assassinat.
En dépit de cette lenteur constatée du côté de la justice haïtienne et du laxisme chez les autorités américaines, la presse des États-Unis, en particulier le New York times, continue de faire des révélations sur cet assassinat crapuleux.
Jovenel Moïse s’apprêtait à dénoncer au service de lutte contre la drogue (DEA en Anglais) Charles (Kiko) Saint-Rémy, beau-frère de l’ex président Joseph Michel Martelly, comme l’un des trafiquants de drogue haïtiens, a révélé le journal américain, le 12 décembre 2021, qui a fait savoir que « le président qui a été assassiné en juillet dernier avait ordonné aux fonctionnaires de n’épargner personne, pas même les acteurs qui ont contribué à le propulser au pouvoir ».
Selon cet article paru sous la plume de la journaliste Maria Abi-Habib pour le New York times, 70 personnes ont été interrogées et des déplacements effectués dans huit (8) des 10 départements géographiques d’Haïti, afin d’interroger des hommes politiques, des amis (e) d’enfance de Jovenel Moïse, des policiers, des pêcheurs et des participants au traffic de drogue. Ce, dans le but de comprendre ce qui s’est passé lors des sept (7) derniers mois relatifs à la vie du président assassiné.

Aussi, le journal a-t-il déclaré que l’ex président Jovenel Moïse aurait même commandité une enquête sur le lucratif commerce de l’anguille. Le journal a, en outre, souligné que Kiko Saint-Rémy et Joseph Michel Martelly n’ont pas répondu à une liste détaillé de questions pour cet article du New York times.
HS/Haïti standard