Haïti standard, le 23 avril 2021.-
Incapable de venir à bout des gangs armés qui terrorisent la population sur le territoire national, la Police nationale d’Haïti (PNH) s’entremêle dans des scandales à répétition. Après la négociation avec les bandits de la base « 5 segond », en vue de récupérer le véhicule blindé confisqué à Village de Dieu, suite à l’opération policière du 12 mars dernier, la PNH vient d’accepter la mise en liberté de l’un des chefs de gang de « 400 mawozo » contre la libération de trois (3) religieux séquestrés par les « nouveaux maîtres » de la Croix-des-Bouquets.
« Yonyon » ainsi connu, l’un des chefs de gang de Croix-des-Bouquets a été libéré, le 21 avril 2021, par les forces de l’ordre. Ce, en échange de la libération de trois (3) des neuf (9) religieux séquestrés par le gang qui contrôle la région allant de la Croix-des-Bouquets à Ganthier, en passant par Thomazeau.
Pour se protéger contre d’éventuelles exactions qui pourront survenir du gang « 400 mawozo », le juge d’instruction près le Tribunal de première instance (TPI) de Croix-des-Bouquets, Jean Joubert Michel a présenté sa démission au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire (CSPJ), a-t-on appris à la rédaction de Haïti standard.
Avec la montée en puissance des gangs armés dans le pays notamment ceux de « 5 segond » et « 400 mawozo », c’est tout l’appareil de sécurité du pays qui s’ébranle. Ajouter à cela, un premier ministre a.i de facto et également président du Conseil supérieur de la police nationale (CSPN), Claude Joseph qui n’a aucune expérience en matière de sécurité, le pays a intérêt à craindre des jours sombres en matière d’insécurité et de Kidnapping.
HS/Haïti standard