Haïti standard, le 30 juillet 2021.-
L’épouse du défunt président de la République, Jovenel Moïse, assassinée dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, Martine Moïse s’est confiée au journal américain the New York times autour de ce qui s’était passé en sa résidence privée, lors de l’assassinat du chef de l’État.
Martine Moïse a déclaré que cette nuit-là ce qu’elle avait vu étaient les bottes que portaient les mercenaires qui, selon elle, communiquaient entre eux en Espagnol. Ils ont exécuté le président Jovenel Moïse avant de vérifier si j’étais morte, a rapporté Martine Moïse qui a confirmé que les individus armés ont fouillé de fond en comble la chambre du couple présidentiel.
Aussi, l’ex première dame a-t-il ajouté que le président Jovenel Moïse, peu avant l’attaque, avait appelé notamment le responsable de l’Unité de la sécurité générale du palais national (USGPN) et le coordonnateur de la sécurité présidentielle, respectivement Dimitri Hérard et Jean Laguel Civil. Ces deux (2) responsables de la sécurité du chef de l’État assassiné sont actuellement en détention.
Revenant sur ses blessures par balles, Martine Moïse a indiqué qu’elle a déjà subi deux (2) opérations au niveau de son bras droit. Elle a poursuivi qu’elle ne parvient pas encore à jouer tous ses doigts de la main. C’est ce qui pousse la veuve du président Jovenel Moïse à parler d’une greffe de nerfs que les médecins pourront réaliser au niveau du bras en question.

En marge de l’interview de Martine Moïse au New York Times, l’ancienne première a fait par de son intention de se porter candidate à la prochaine élection présidentielle. Ce, dans le but de poursuivre le « rêve » de son défunt mari.
HS/Haïti standard