Haïti standard, le 19 janvier 2020.- Les funérailles du journaliste néo-zélandais Bernard Diederich ont été chantées dans la matinée du 18 janvier, au Parc du Souvenir, dans la commune de Tabarre. Ce, en présence de son épouse, des membres de sa famille, de ses amis (e), ses proches et de nombreux journalistes.
Dans son sermon de circonstance, le révérend père Arsène Jasmin a demandé à Dieu d’accueillir Bernard Diederich dans son royaume. Aussi, en a-t-il profité pour consoler tous ceux et toutes celles qui ont été affectés par cette perte inestimable pour Haïti.
Bernard Diederich avait décidé de co-rédiger l’ouvrage baptisé « Papa doc et les tontons macoutes », après avoir rencontré le président François Duvalier qui lui avait demandé pourquoi il n’a rien écrit sur la « révolution » qu’il a réalisée en Haïti, a rapporté l’un des amis de Bernard Diederich à un reporteur de Haïti standard.
Aussi, faut-il rappeler que Bernard Diederich est l’auteur de plusieurs ouvrages à succès sur Haïti. Ces ouvrages ont été traduits pour la plupart dans plusieurs langues. Bernard Diederich a débarqué en Haïti, en 1949, à bord d’un voilier. Depuis lors, il a adopté Haïti comme sa 2e patrie, a rappelé le célèbre journaliste Marcus Garcia à travers un éditorial diffusé sur radio Mélodie.

Le journaliste-écrivain est décédé le 14 janvier 2020, à l’âge de 93 ans, en sa résidence privée à Port-au-Prince. Conformément à son testament, il a été inhumé en Haïti, sa terre d’adoption.
HS/Haïti standard