Home Politique Des partisans de l’opposition dénoncent un « couvre-feu » instauré à Ouanaminthe (Nord’Est)

Des partisans de l’opposition dénoncent un « couvre-feu » instauré à Ouanaminthe (Nord’Est)

Haïti standard, le 15 octobre 2019.- L’ancien sénateur du département du Nord’Est, Jean-Baptiste Bien-Aimé dénonce le vice-délégué de l’arrondissement de Ouanaminthe, Arold Joseph qui, selon l’ex parlementaire, sillonne chaque soir les rues de la ville à la tête d’un « commando », dans le but non seulement d’intimider la population mais aussi, de tuer dans l’oeuf toute tentative de mobilisation initiée par les Citoyens.

« Cet anti-démocrate ne veut pas entendre parler des revendications justes de la population ouanaminthaise », se plaint l’ex parlementaire qui a critiqué le comportement du représentant de l’Exécutif dans l’arrondissement de Ouanaminthe.

En effet, le vice-délégué Arold Joseph, en sillonnant les rues de la ville dans la nuit du 13 au 14 octobre 2019, avait surpris un mineur qui était en train d’ériger des barricades de pneus enflammés au centre-ville. Après avoir été malmené par les hommes armés du vice-délégué, le mineur en question a été conduit au commissariat de la commune.

Après plusieurs heures passées audit commissariat, le garçon allait être libéré, dans l’après-midi du 14 octobre, grâce à une intervention réalisée par l’ex-sénateur Jean-Baptiste Bien-Aimé qui a qualifié le comportement du vice-délégué Arold Joseph de « tonton macoute ».

De son côté, le vice-délégué de l’arrondissement susmentionné, Arold Joseph, s’est dit déterminé à empêcher le déroulement de toute forme de protestation nocturne contre le régime en place.

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Des partisans de l'opposition dénoncent un "couvre-feu" instauré à Ouanaminthe (Nord'Est)
L’ancien sénateur du Nord’Est, Jean Baptiste Bien-Aimé (photo archives)

Aussi faut-il souligner que depuis environ un mois des voix s’élèvent, sur le territoire national, pour dénoncer la corruption, la cherté de la vie et la rareté de l’essence qui rongent le pays. Les protestations ont déjà occasionné plusieurs morts et blessés dans le camp de la population, entre autres.

HS/Haïti standard