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Douche froide du directeur de l’Unité de lutte contre la corruption, Me Rockfeller Vincent, par le RNDDH

Haïti standard, le 7 mai 2020.- Désormais, le torchon brûle entre le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) et l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC), dirigée par un ancien commissaire du gouvernement du Cap-Haïtien, Me Rockfeller Vincent.

Après l’avis de recherche émis contre l’administratrice du RNDDH, Marie Gesly Damas Jean Pierre, le 6 mai 2020, l’organisation de défense des droits humains a informé que le 24 mars 2020 le RNDDH a soumis à l’ULCC des documents sollicités, dans le cadre d’une enquête relative au financement reçu par le réseau, le 29 novembre 2016, du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD).

Après avoir demandé au RNDDH de mettre à sa disposition l’administratrice dudit réseau, celui-ci avait rappelé au directeur de l’ULCC ses limites légales en matière d’enquête et les suivis à donner aux actions de l’institition qu’il dirige. Et, selon le RNDDH, c’est ce qui a offusqué le directeur général qui a décidé de convoquer l’administratrice de l’organisation susmentionnée.

Par ailleurs, cette dernière en a profité pour rappeler que le directeur de l’ULCC, Me « Rockfeller Vincent, ancien commissaire du gouvernement de Cap-Haïtien, a été indexé, en 2006, dans un éclaboussant scandale de libération de grands criminels à qui on reprochait des faits de viols, d’assassinats et d’enlèvements suivis de séquestration contre rançon ».

Selon le RNDDH, dans un document publié, le 7 mai 2020, « Me Rockfeller Vincent a été révoqué de l’appareil judiciaire, le 21 septembre 2017, pour absence de performance avant d’être réintégré à titre de commissaire en chef de la Cour d’appel de Port-au-Prince. En 2020, il a été nommé à la tête de l’ULCC ».

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Le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance

Au terme de ce document, « le RNDDH, tout en condamnant ces actes d’intimidation et de persécution, tient a informé la population en général et l’ULCC en particulier, qu’il compte continuer à se battre pour le respect des droits humains et l’établissement en Haïti d’un État de droit démocratique où les institutions respectent les limites qui leur sont imposées par la loi ».

HS/Haïti standard