Haïti standard, le 14 septembre 2019.- L’ancien député français Jean-Marie Le Pen est accusé de détournement de fonds publics et complicité dans le cadre de l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs du Front national au Parlement européen.
L’ex-président et cofondateur du Front national (FN), rebaptisé Rassemblement national (RN), a été interrogé pendant plus de quatre (4) heures par les juges d’instruction parisiens Claire Thépaut et Dominique Blanc sur les emplois de trois (3) de ses assistants durant la période de 2004 à 2016.
En effet, le patriarche de 91 ans est considéré comme le cerveau d’un système présumé frauduleux consistant pour le RN à faire embaucher indûment certains de ses salariés en qualité d’assistants parlementaires, rémunérés avec des deniers européens.
Ainsi, l’ancien candidat aux présidentielles françaises de 2002 est-il poursuivi par la justice française pour « détournement de fonds publics », pour avoir recruté ainsi trois assistants, de 2004 à 2016.
L’accusé a contesté de la manière la plus ferme l’interprétation des faits par les juges et a déclaré que ce procès est digne d’une :sorcellerie politique ».

À noter que plusieurs hauts responsables du parti ont déjà été mis en examen dans ce dossier, dont l’actuelle présidente, Marine Le Pen, en 2018.
HS/Haïti standard