Haïti standard, le 25 octobre 2021.-
Après un deuxième appel à la grève lancé en deux (2) semaines par des responsables d’associations de chauffeurs et de propriétaires de véhicules de transport en commun, Port-au-Prince et ses environs se sont révéillés sous des tirs sporadiques et des barricades dans certains endroits.
6:30 a.m aucun véhicule de transport en commun n’a encore été remarqué tant à travers les différentes gares routières (stations d’automobiles assurant le transport en commun) que dans les rues de Port-au-Prince et les zones avoisinantes.
Les élèves sont absents à travers les rues de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Plusieurs d’entre eux s’apprêtaient à réaliser leurs premiers examens de la première période de l’année académique.
6:30 a.m les portes des établissements scolaires sont encore fermés. Les marchands, qui a l’habitude d’étaler leurs friandises près de la barrière principale des institutions scolaires, n’ont pas été remarqués devant les institutions scolaires.
Aussi, faut-il rappeler que le pays connaît des jours sombres dominés par une insécurité grandissante caractérisée par le kidnapping. Ajouter à cela, une pénurie d’essence qui a provoqué l’inquiétude des responsables de certains hôpitaux privés et communautaires. Ces responsables d’hôpitaux ont annoncé la fermeture de leurs portes si rien n’est fait pour résoudre la crise de carburant.
HS/Haïti standard
