Haïti standard, le 5 décembre 2019.- Haïti ainsi que 14 pays du continent américain ont convenu, le 3 décembre 2019, à Bogotá, Capitale de la Colombie, d’interdire au Président vénézuélien, Nicolas Maduro et à plusieurs de ses proches de franchir leurs frontières. Ce, dans le but de forcer le Président de la République bolivarienne à laisser le pouvoir.
Cette décision prise par les 15 pays signataires du Traité interaméricain d’assistance réciproque (TIAR) n’est que le début d’un processus visant à mettre fin au règne de Nicolas Maduro, a déclaré le Président colombien, Iván Duque.
Ce dernier a, en outre, expliqué que deux mille personnes dont certains proches du président socialiste sont aussi frappées par cette interdiction.
« Nous sommes confrontés à une structure de pouvoir destinée à enchâsser le trafic de drogue dans l’un des pays de l’hémisphère et, par conséquent, le Venezuela qui représente une menace pour la sécurité régionale », a déclaré Iván Duque.
Aussi, a-t-il poursuivi pour accuser le successeur de Hugo Chavez de provoquer l’exode de quatre (4) millions de Vénézuéliens dans toute la région.

« Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Salvador, États-unis, Guatemala, Haïti, Honduras, Panama, Paraguay, Pérou, République Dominicaine, Trinité-et-Tobago », tel est la liste des pays ayant des représentants à la table des discussions.
À noter que le président par intérim du Venezuela, Juan Guaidó, a également participé à ces discussions.
HS/Haïti standard