Home Actualités Kidnapping des 17 missionnaires étrangers, des institutions nient leur implication dans une...

Kidnapping des 17 missionnaires étrangers, des institutions nient leur implication dans une démarche de paiement de rançon

Haïti standard, le 20 octobre 2021.-

La Banque de la République d’Haïti (BRH) et la Banque interaméricaine de développement (BID) ont démenti, le 20 octobre 2021, leur implication dans une quelconque démarche visant à payer la rançon exiger par le gang dénommé « 400 mawozo », afin d’aboutir à la libération des 17 missionnaires étrangers enlevés par le gang en question, le 16 octobre 2021 entre les communes de Croix-des-Bouquets et Ganthier.

« LA BRH porte à la connaissance du public qu’elle n’est pas impliquée dans une opération ou un mécanisme financier visant au paiement de rançon pour des otages », a twitté la Banque centrale aujourd’hui 20 octobre.

Pour sa part, « la Représentation de la Banque interaméricaine de développement (BID) en Haïti dément toute implication de l’institution dans une quelconque opération financière visant le paiement de rançon contre libération d’otages ».

Ainsi, ces institutions répondent-elles à un texte circulant sur les réseaux sociaux intitulé « qui payera pour les Américains kidnappés en Haïti? ».

Selon ce texte, « c’est le peuple haïtien, au final, qui payera pour les 17 Américains kidnappés par les bandits ». Ce, à travers un mécanisme qui sera mis en place par la BRH et l’ambassade américaine à Port-au-Prince. Lequel mécanisme impliquera la BID et l’Agence américaine pour le développement international (USAID).

Lire aussi:  Port-au-Prince : quand blackout rime avec sabotage
Kidnapping des 17 missionnaires étrangers, des institutions nient leur implication dans une démarche de paiement de rançon
Vue partielle de la Banque de la République d’Haïti (BRH)/archives

Aussi, faut-il rappeler que l’insécurité dominée par le kidnapping fait rage notamment à Port-au-Prince depuis plusieurs mois. Les autorités haïtiennes et la communauté internationale présente dans le pays, à travers le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH), ne font rien, à date, pour combattre les enlèvements massifs perpétrés dans la Capitale et ses environs.

HS/Haïti standard