Home Politique La chancellerie haïtienne condamne les "actes barbares" enregistrés dans la manifestation du...

La chancellerie haïtienne condamne les "actes barbares" enregistrés dans la manifestation du 27 octobre

Haïti standard, le 27 octobre 2019.- Le Ministère des affaires étrangères (MAE) condamne les agissements de certains manifestants de placer des pneus enflammés devant l'enceinte de l'ambassade du Canada, à Delmas, le dimanche 27 octobre 2019, au cours d'une manifestation dont l'objectif était de réclamer la démission du Président de la République Jovenel Moïse.

"Les manifestants en ont profité pour lancer un cocktail molotov sur la cour de ladite anbassade blessant à la jambe un agent de la Police nationale d'Haïti (PNH) qui assurait la sécurité de cette mission diplomatique", a informé le MAE dans un communiqué de presse.

La chancellerie haïtienne condamne les "actes barbares" enregistrés dans la manifestation du 27 octobre
Pneus enflammés devant la barrière principale de l'ambassade du Canada, à Delmas 75, le 27 octobre 2019 (photo internet)

"Par ailleurs, le vendredi 25 octobre, des manifestants avaient déjà lancé un cocktail molotov et des jets de pierres sur l'ambassade de France sans faire de victime", a poursuivi ledit communiqué.

À travers celui-ci, le MAE dit "condamner avec force ces actes barbares qui sont contraires à l'esprit d'hospitalité du peuple haïtien et au principe d'inviolabilité que jouissent les missions diplomatiques, conformément à l'article 22 de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques".

Selon le communiqué susmentionné, le ministre des affaires étrangères et des cultes du gouvernement démissionnaire, Edmond Bocchit "s'est déjà entretenu avec les ambassadeurs du Canada et de France pour exprimer les regrets et présenter les excuses du gouvernement haïtien suite à ces évènements regrettables".

La chancellerie haïtienne condamne les "actes barbares" enregistrés dans la manifestation du 27 octobre
Vue partielle de la façade principale de l'ambassade de France, à Port-au-Prince, le samedi 26 octobre 2019 (photo internet)

"Informé de cette situation, le ministre de la justice et de la sécurité publique a déjà passé des instructions à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) pour qu'une enquête soit ouverte, afin que les responsables de ces actes soient arrêtés et jugés selon les prescrits de la loi", a conclu le communiqué du MAE qui porte la date du 27 octobre 2019.

HS/Haïti standard