Haïti standard, le 18 juin 2020.-
La Cour suprême des États-unis a infligé jeudi au Président Donald Trump un « revers majeur » sur ses politiques d’immigration dures, bloquant sa tentative de mettre fin à un programme qui protège de la déportation des centaines de milliers d’immigrants – souvent appelés « Dreamers » – qui sont entrés illégalement aux États-unis comme des enfants.
Les juges sur un vote 5-4 ont confirmé les décisions de la cour inférieure qui a constaté que la décision de Trump 2017 d’annuler l’action différée pour les arrivées d’enfants (DACA) programme, créé en 2012 par son prédécesseur démocrate Barack Obama, était illégale.
Le juge conservateur en chef John Roberts s’est joint aux quatre (4) libéraux de la Cour pour conclure que les actions de l’administration étaient « arbitraires et capricieuses » en vertu d’une loi fédérale appelée Loi sur la procédure administrative.
La décision signifie que les quelques 649 000 immigrants, pour la plupart de jeunes adultes hispaniques nés au Mexique et dans d’autres pays d’Amérique latine, actuellement inscrits au DACA, resteront protégés contre la déportation et admissibles à obtenir des permis de travail renouvelables de deux (2) ans.
La décision n’empêche pas Trump d’essayer à nouveau de mettre fin au programme. Mais son administration aimerait capable de terminer ledit programme avant novembre 2020, date des élections américaines.
« Nous ne décidons pas si DACA ou son annulation sont des politiques saines. Nous nous demandons seulement si l’agence s’est conformée à l’exigence procédurale de fournir une explication raisonnée pour son action », a écrit le juge John Roberts.

À rappeler que c’est la 2e fois cette semaine que le magistrat John Roberts a statué contre le Président Donald Trump dans une affaire majeure. Ce, à la suite de la décision du lundi 15 juin 2020 constatant que les travailleurs gais et transgenres sont protégés par la loi fédérale sur le travail.
Source : Reuters
HS/Haïti standard