Haïti standard, le 30 octobre 2019.- La Fédération de la Presse Haïtienne (FPH), une organisation regroupant plusieurs structures de presse tant au niveau des villes de province qu’à Port-au-Prince, condamne l’agression et l’assassinat de journalistes dans l’exercice de leur fonction.
« Plus de 44 journalistes haïtiens ont subi d’actes de violence dans le pays, au cours de ces dernières semaines », ont révélé les résultats d’une enquête réalisée par ladite fédération sur le plan national.
« La répression qu’ont subi les journalistes, au cours de ce vaste mouvement de protestation baptisé « pays lock (fermé) est inacceptable. Certains journalistes ont été tués, blessés ou ont reçu des menaces de mort des membres du gouvernement ou de ceux de l’opposition radicale », avons-nous lu dans le rapport d’enquête de la FPH
Pour s’assurer des suivis de cette enquête, la FPH a procédé à la formation d’une commission d’enquête chargée de documenter chaque cas de journaliste victime de répression. Me Osner Fevry est nommé à la tête de cette commission.
Et, selon les enquêteurs de la FPH, Une plainte formelle a été soumise aux autorités judiciaires sur la base des articles 19, 20, 21, 22, 23 et 35 du Code d’instruction criminelle, dans le but de réaliser des suites nécessaires dans ce dossier.

Considérant que la liberté de la presse haïtienne est menacée ces derniers temps, la Fédération susmentionnée en a profité pour lancer une alerte à toutes les associations de presse du monde notamment la Fédération internationale de la presse (FIP), en vue d’attirer la solidarité internationale dans le combat visant à réclamer la protection de la liberté de la presse en Haïti.
HS/Haïti standard