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La garde présidentielle accusée du meurtre d’un étudiant de l’Université d’État d’Haïti

Haïti standard, le 3 octobre 2020.-

Grégory Saint-Hilaire est le nom d’un étudiant de l’Ecole normale supérieure (ENS), une entité de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH), qui a été tué par balles dans la soirée du 2 octobre 2020, dans les locaux de l’institution, à Port-au-Prince.

Selon des informations parvenues à la rédaction de Haïti standard, l’étudiant Grégory Saint-Hilaire a reçu au moins un projectile dans le dos en marge d’une situation de tension qui régnait dans l’enceinte de l’école susmentionnée au cours de cette soirée.

A l’origine de cette situation de tension, des agents de l’Unité de la sécurité générale du palais national (USGPN) ont pénétré dans le bâtiment abritant les locaux de l’ENS, alors que les étudiants protestaient contre le Ministère de l’éducation et de la formation professionnelle (MENFP).

Les étudiants en ont profité pour protester contre la présence des agents de l’USGPN dans leur espace, car ce dernier est inviolable selon la loi.

Les agents de la garde présidentielle ont fait usage de balles réelles et de gaz lacrymogène pour mettre un terme à cette protestation. Ainsi, ont-ils fait un mort et plusieurs blessés.

Transporté d’urgence à l’hôpital par ses camarades, Grégory Saint-Hilaire est décédé des suites des complications liées à ses blessures, ont rapporté plusieurs étudiants à notre rédaction.

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Des agents de la garde présidentielle (photo internet)

Fils unique de ses parents, Grégory Saint-Hilaire était également étudiant en sciences juridiques à la Faculté de droit et des sciences éconimiques (FDSE) de Port-au-Prince.

HS/Haïti standard