Haïti standard, le 21 avril 2020.- La reconnaissance légale du Syndicat de la police nationale d’Haïti (SPNH) marque l’aboutissement d’une lutte acharnée menée par des agents de l’institution policière, en vue de défendre les intérêts des policiers et policières.
Aussi, faut-il admettre que ce syndicat fait l’objet de multiples conflits d’ordre interne. En effet, dans une lettre datée du 11 avril 2020, la Coordonnatrice du SPNH, Yanick Joseph avait informé ses collègues qu’elle a démissionné de son poste.
Selon certains observateurs, la protestation du 23 février 2020, quoique émaillée de violences, avait pour mérite d’empêcher le déroulement du carnaval national au Champ de mars. Ce, à un moment où le Coronavirus battait de l’aile dans plusieurs pays de la zone.
Espérons que ce syndicat, créé au prix de tant de manifestations violentes et d’intimidations de la part des policiers, saura défendre les droits et intérêts des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) dont certains d’entre eux sont l’objet de traitements qui frôlent l’indécent.

HS/Haïti standard