Haïti standard, le 28 août 2019.- La pénurie d’essence qui sévit sur le territoire national s’apprête à clôturer sa première semaine. Pourtant, les autorités gouvernementales continuent de faire semblant que tout va bien.
La commune de Miragoâne, chef lieu du département des Nippes, fait face, elle aussi, à la crise de l’essence. Selon le constat réalisé par le correspondant de Haïti standard dans ledit département, les Citoyens ont des difficultés à vaquer librement à leurs activités.
Les chauffeurs du transport en commun se plaignent, eux aussi, de cette situation. Certains d’entre eux n’ont pas hésité à augmenter le prix de leurs différentes courses. Ce qui a occasionné des disputes entre chauffeurs et passagers.
Par ailleurs, les chauffeurs ont, en outre, dénoncé les propriétaires des stations services qui, selon eux, s’adonnent à la vente du carburant au marché noir. « Les propriétaires et gérants des stations services ont préféré vendre le carburant très tard dans la nuit à des revendeurs », a expliqué un chauffeur de taxi moto au micro de notre correspondant.
Et, ce sont ces revendeurs qui augmentent le prix du carburant vendu au gallon via le marché noir, a ajouté le chauffeur de taxi moto précité. Selon lui, à la vente au détail, le gallon de gazoline se vend jusqu’à 500 gourdes. Pourtant, le prix normal est de 225 gourdes, a-t-il souligné.

La plupart des citoyens rencontrés à l’une des stations services qui tentaient de vendre ce précieux liquide en ont profité pour lancer un appel au Ministère du commerce et de l’industrie (MCI) qui, selon leurs propos, doit intervenir pour s’assurer que la vente du carburant se réalise selon les normes fixées par l’État. Ce, sur toute l’étendue du territoire national.
HS/Haïti standard