Haïti standard, le 26 mars 2020.- Le département d’État américain annonce qu’une somme évaluée à 15 millions de dollars sera donnée à quiconque aurait permis l’arrestation du Président vénézuélien, Nicolas Maduro. Les États-unis ont accusé, le 26 mars 2020, le Président de la République bolivarienne de « narcoterroriste ».
Le Ministère de la justice des États-unis a divulgué une liste de hauts fonctionnaires vénézuéliens qui détiennent des accusations contre eux. Sur cette liste figurent le numéro 2 du gouvernement vénézuélien, Diosdado Cabello ; le vice-président chargé de l’économie, Tareck El Aissami ; le ministre de la défense Vladimir Padrino ; le présisent de la Cour Suprême de justice, Maikel Moreno ; des militaires à la retraite, Hugo Carvajal, ancien chef du renseignement militaire et Clíver Alcalá Cordones.
Le Président Nicolas Maduro est accusé d’ « avoir participé à une association criminelle impliquant une organisation terroriste extrêmement violente, les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC), d’écouler de la cocaïne aux USA », a déclaré le procureur général Bill Barr, lors d’une vidéo conférence.
Selon le procureur général Bill Barr, le Chef d’État vénézuélien et son environnement ont « comploté pendant plus de 20 ans » avec les FARC pour écouler de la cocaïne sur le territoire américain, via des pays de l’Amérique centrale et des Caraïbes dont le Honduras.

Nicolas Maduro est l’actuel Président du Vénézuéla. Il succède à l’ancien président Hugo Chavez, en 2013. Il a été réélu pour un 2e mandat, en 2018, à la suite d’un boycott électoral pratiqué par l’opposition. Depuis janvier 2019, les États-unis et près d’une soixantaine de pays dans le monde soutiennent le chef de l’opposition vénézuélienne, Juan Guaidó, président du Parlement, reconnu également comme président intérimaire.
HS/Haïti standard