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La trève du G9 coûte 40 millions de gourdes à l’État haïtien, révèle Jean Gardy Maisonneuve

Haïti standard, le 13 novembre 2021.-

Le responsable de l’organisation de défense des droits humains, le Centre Karl Levêque, Gardy Maisonneuve a déclaré que la trève annoncée par le chef de gang Jimmy Chérisier alias « barbecue » coûte 40 millions de gourdes à l’État haïtien. Autrement dit, le gouvernement a payé au chef de gang pour que les camions-citernes puissent se ravitailler en carburant au terminal de Varreux, au niveau de la commune de Cité Soleil.

Lors d’une conférence de presse donnée le 12 novembre 2021 à Cité Soleil, l’ancien policier devenu chef de gang dit observer une trève, à l’approche du 18 novembre qui ramène le 218e année de la commémoration de la bataille de Vertières. Un argument rejeté d’un revers de main par le défenseur des droits de la personne, le père Gardy Maisonneuve.

Ce dernier affirme qu’une fois l’argent dépensé, les bandits armés qui contrôlent le terminal de Varreux reprendront du service. Ce qui ne facilite pas la résolution de la crise de carburant dans le pays, a regretté le responsable du centre Karl Levêque.

Depuis plusieurs semaines, les tentatives des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) d’escorter des camions-citernes à quitter le terminal de Varreux se sont révélées improductives. Ces camions-citernes remplis d’essence ont même essuyé des tirs à la sortie dudit terminal.

La trève du G9 coûte 40 millions de gourdes à l'État haïtien, révèle Jean Gardy Maisonneuve
Le responsable du Centre Karl Levêque, le père Gardy Maisonnoeuve (photo internet)

Aussi, faut-il rappeler que l’un des responsables de la Fondation « je klere » (FJKL), Me Samuel Madistin avait déclaré sur une station de radio de la Capitale que le gouvernement avait donné 20 millions de goudes à Jimmy Chérisier, afin de déposer une gerbe de fleurs au Pont rouge où le père de la patrie, Jean Jacques Dessalines a été assassiné. Les gangs armés avaient empoché l’argent et empêché le chef du gouvernement d’effectuer son numéro. Une information que le bureau de communication du premier ministre de facto s’était contenté de démentir à travers un simple communiqué.

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HS/Haïti standard