Haïti standard, le 4 septembre 2019.- Depuis le mois de janvier 2019, l’administrateur de l’université publique de Jérémie, Jean Ardin St Gourdin est en proie à des menaces de mort proférées notamment au téléphone, a appris le correspondant de Haïti standard présent dans le département de la Grand’Anse.
Selon l’intéressé, tout a démarré depuis son arrivée à la tête de l’administration de ladite université. Selon lui, des nouvelles réformes engagées par son administration ont trouvé une « certaine opposition avec un petit groupe récalcitrant qui bénéficiait de la largesse du système ». Après avoir alerté son supérieur hiérarchique, les menaces se sont accélérées, a soutenu l’administrateur.
Avec l’arrivée d’un nouveau recteur, des nouvelles mesures ont été prises en vue d’assainir la gestion de l’université. Et, c’est ainsi que les menaces ont atteint leur point culminant. En effet, selon les déclarations de l’administrateur Jean Ardin St Gourdin au micro de notre correspondant, un chauffeur de l’université avait refusé de fournir des explications relatives à un « pneu disparu dans le véhicule qu’il conduisait ».
Après l’insistance de l’administrateur pour recueillir des explications sur la disparition du « pneu disparu », le chauffeur identifié sous le nom de Jordany F. César a déclaré en présence de l’administrateur que : « s’il est révoqué c’est l’administrateur qui donnera à manger ses cinq (5) enfants ».
Après avoir demandé des explications au chauffeur, celui-ci a répondu qu’ « il pourra se procurer d’une arme à feu pour traiter la question avec l’administrateur qui a une maison à Port-au-Prince ». L’administrateur a, en outre, souligné que ce chauffeur travaille encore au sein de l’administration.

Aussi, a-t-il expliqué que le numéro 48 45 25 48 n’a pas cessé de le menacer via SMS sur son téléphone portable en disant qu’il se trouve à Delmas 2 et l’administrateur à Delmas 40 B. « Si vous touchez à l’un de mes deux (2) employés, je vous ferai cadeau d’un chargeur de 9 mm », a poursuivi l’émetteur de ces messages.
L’administrateur de l’université publique de la Grand’Anse annonce que des actions seront entreprises par-devant la justice, de concert avec son avocat. Il en a profité pour alerter l’opinion publique nationale et internationale qu’il remet sa vie non seulement au chauffeur en question mais aussi, à tous ceux qui sont de près ou de loin impliqués dans cette affaire.
HS/Haïti standard