Haïti standard, le 7 mai 2020.- L’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) a lancé un avis de recherche contre l’administratrice du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Marie Gesly Damas Jean Pierre qui, selon l’ULCC, a refusé de répondre à deux (2) convocations du Service enquêtes et investigation (SEI).
Ces convocations ont été émises par l’ULCC, « dans le cadre de l’enquête en cours autour de la subvention accordée au RNDDH par le Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD) », avons-nous lu dans cet « avis de recherche dûment communiqué à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ».
Selon une source proche du RNDDH contactée par la rédaction de Haïti standard, l’ULCC se sert de cette affaire pour nuire au directeur exécutif du RNDDH Pierre Espérance qui, selon cette source, s’apprêterait à publier un dossier sur l’administration du Président Jovenel Moïse.
Ce, après des déclarations de Pierre Espérance faisant croire que le gouvernement se prépare à utiliser la déportation de l’ancien responsable du Front pour l’avancement et le progrès d’Haïti (FRAPH), Emmanuel (Toto) Constant, dans le pays, par les autorités américaines, pour renforcer l’impunité en Haïti.

Aussi, faut-il rappeler que l’affaire remontait au début de l’année 2017 quand le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance avait admis la réception d’un chèque de 1,5 million de gourdes du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD). Un dossier qui avait poussé la responsable de programme du RNDDH, Marie Yolène Gilles à la démission au sein de ce dernier.
HS/Haïti standard