Haïti standard, le 16 décembre 2020.-
Incapable de ramener la paix dans la cité, le ministre de la justice et de la sécurité publique décrié à la tête de ce ministère, Me Rockfeller Vincent vient de créer une nouvelle polémique avec deux (2) organisations de défense des droits humains dans le pays, à savoir le Bureau des avocats internationaux (BAI) et le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH).
Selon le ministre Rockefeller Vincent, ces deux (2) organisations sont des alliés du parti de l’ancien président Jean Bertrand Aristide « Fanmi Lavalas ». D’autant plus, selon le ministre, ces organismes de défense des droits humains sont des « fabricants de violation des droits humains ».
Aussi, le ministre de la justice et de la sécurité publique a-t-il exprimé ses inquiétudes par rapport au fonctionnement de ces organisations de défense des droits humains dans le pays. « Le gouvernement est inquiet à ces partisans et à ces fabricants », a déclaré le ministre en question qui a, en outre, ajouté que le gouvernement reste alerté à toutes formes de dérives.
Le ministre de la justice et de la sécurité publique, Me Rockfeller Vincent avait réalisé ces déclarations, le 10 décembre 2020, en marge d’une conférence organisée par la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH), à l’occasion de la 72e anniversaire de l’adoption de Déclaration universelle des droits humains (DUDH) par les Nations unies.

À rappeler qu’en mai 2020, le directeur général de l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) d’alors, Me Rockfeller Vincent avait lancé un avis de recherche contre l’administratrice du RNDDH, Marie Gesly Damas Jean-Pierre, dans le cadre d’une enquête sur le financement reçu par le RNDDH, en 2016, du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD). Le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance, en avait profité pour recadrer l’ancien directeur général de l’ULCC qui était impliqué dans plusieurs cas de corruption.
HS/Haïti standard