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Le président du reste du Sénat et le PM de facto en guerre d’adresse à la Nation

Haïti standard, le 8 février 2022.-

Date symbolique dans l’histoire contemporaine d’Haïti, le 7 février continue de hanter les esprits des hommes et des femmes politiques d’Haïti. À l’occasion de la fin du mandat du président Jovenel Moïse, selon certains, et celle du premier ministre de facto Ariel Henry, pour d’autres, ce dernier ainsi que Joseph Lambert se sont livrés à une guerre d’adresse à la Nation au cours de cette date fatidique.

Le premier ministre de facto Ariel Henry, qui est incapable de préciser la date de la fin de son mandat, s’est donné pour mission de réaliser des élections dans le pays ainsi qu’un référendum visant à changer la Constitution.

Par ailleurs, le neurochirurgien a qualifié de « jwèt manje tè » (jeu d’enfants) le processus ayant abouti au choix de Fritz Alphonse Jean et Steven Irvenson Benoît, respectivement président et premier ministre de la transition, dans le cadre de l’accord de Montana.

« Ceux qui veulent prendre le pouvoir en bandits et en terroristes, c’est en terroristes et bandits armés que nous allons les traiter », a mis en garde le premier ministre de facto qui en a profité pour saluer ce qu’il appelle la « maturité politique du peuple haïtien », à l’occasion du 7 février 2022.

Par ailleurs, le président du tiers restant du Sénat a déclaré, qu’à partir du 7 février 2022, le premier ministre de facto ne fait que « liquider les affaires courantes de l’État ». Ce, après le constat de la fin du mandat dudit premier ministre.

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Le président du reste du Sénat, Joseph Lambert (photo internet)

Aussi, le sénateur Joseph Lambert a-t-il annoncé la tenue d’une réunion, afin de tenter de trouver une solution à la crise que traverse le pays, car Ariel Henry est le principal obstacle à la réalisation du dialogue national capable de sortir le pays de la crise.

HS/Haïti standard