Haïti standard, le 27 février 2020.- Le syndicat non encore autorisé à fonctionner au sein de la Police nationale d’Haïti (PNH) dit « condamner de toutes ses forces l’attaque perpétrée par des individus mal intentionnés contre les locaux de la Radio télévision Caraïbes (RTVC) qui est un patrimoine pour le pays ».
Dans un communiqué de presse publié le 26 février 2020, le Syndicat de la police nationale d’Haïti (SPNH) a reconnu qu’ « il y a des manoeuvres qui se réalisent pour discréditer le mouvement […]. Cependant, le SPNH n’abandonnera pas la lutte ».
« Le SPNH et la presse sont deux (2) enfants issus des mêmes entrailles. Par conséquent, le SPNH reste soudé avec la RTVC ainsi que tous les autres médias », a indiqué ledit communiqué qui a poursuivi que des dispositions seront prises afin de combattre toutes formes de manoeuvre visant à saboter ce mouvement dont l’objectif est de réclamer de meilleures conditions pour les policiers.
« Nous le disons à haute voix pour ceux qui veulent l’entendre que le SPNH et la presse est une seule famille condamnée à travailler ensemble », a poursuivi le communiqué susmentionné. Ce dernier en a profité pour annoncer que des dispositions seront prises pour sécuriser les médias dans le cadre des mouvements pacifiques du SPNH.

« Le syndicat est apolitique. Le combat que mène le syndicat est un combat au profit des droits humains et de la justice sociale dans l’intérêt de toutes personnes évoluant au sein de la police », a déclaré ce communiqué qui porte la signature de la Coordonnatrice générale du SPNH, Yanick Joseph qui a conclu que dès aujourd’hui seuls les avocats du SPNH sont autorisés à parler au nom du syndicat.
HS/Haïti standard