Haïti standard, le 16 novembre 2020.-
Le Premier ministre Joseph Jouthe a procédé aujourd'hui 16 novembre à l'installation du nouveau directeur général a.i de la Police nationale d'Haïti (PNH), Léon Charles nommé par arrêté présidentiel publié dans le journal officiel Le Moniteur du 13 novembre 2020.
Dans son allocution, le Chef du gouvernement dit miser sur la capacité et l'expérience du nouveau directeur général a.i de la PNH, afin de lutter contre l'insécurité, le kidnapping et les cas de meurtre à répétition constatés tant à Port-au-Prince que dans les villes de province.
En outre, le Premier ministre Joseph Jouthe a promis de renforcer notamment sur le plan matériel la capacité de l'institution policière. Celle-ci devra recevoir, dans les prochains jours, une flotte de 150 véhicules.
Par ailleurs, le président du Conseil supérieur de la police nationale (CSPN), Joseph Jouthe, qui s'était autoproclamé le premier des policiers, en a profité pour mettre l'accent sur l'augmentation du budget de la PNH pour l'exercice fiscal en cours.
De 11 milliards de gourdes, ce budget est passé à 16 milliards de gourdes, s'est réjoui le Chef du gouvernement qui a insisté sur la mise hors d'état de nuire des bandits armés dans le pays.
Le directeur général a.i sortant et le nouveau commandant en chef de la PNH, respectivement Rameau Normil et Léon Charles n'ont pas réalisé de déclarations publiques en marge de la cérémonie d'installation déroulée à la direction générale de la police, à Clercine. Aucune raison officielle n'a été évoquée, par le Premier ministre, pour justifier la révocation de l'ex directeur général de l'institution policière.
À rappeler que Léon Charles, avant de revenir à ce poste, était ambassadeur d'Haïti à l'Organisation des États américains (OEA). Ancien responsable des gardes côtes haïtiennes, il était également directeur général de la PNH (2004). Après 16 mois passés à la tête de l'institution policière, Léon Charles allait être révoqué pour son incapacité à rétablir la "paix" dans la Capitale, suite au déclenchement de l' "opération Bagdad", après la "démission" de l'ex président Jean Bertrand Aristide.
HS/Haïti standard