Haïti standard, le avril 2021.-
Alors que l’espérance de vie des hommes et des femmes augmente de façon pondérante dans plusieurs pays dans le monde, et que le nombre des décès dus aux maladies transmissibles diminuent, les maladies non transmissibles sont devenues la principale cause des personnes décédées dans le monde chaque année.
En effet, une étude réalisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) démontre que 41 millions des 57 millions de décès enregistrés dans le monde en 2016, sont dus à des maladies chroniques dont la majorité soit 78 % des cas sont recensés dans des pays à ressources limitées. Les maladies en question étaient liées à certains comportements quotidiens qui constituent des facteurs de risque tels que : une alimentation malsaine (riche en graisses, sucre, viande rouge), l’inactivité physique, la consommation nocive d’alcool, la sédentarité, etc.
Ces maladies, et les facteurs de risque qui y sont associés, sont très fréquentes dans les pays en développement, menaçant ainsi leurs systèmes sanitaire et financier. Elles ont des conséquences dévastatrices sur la vie des individus concernés, et également sur leur famille et leur communauté.

Les facteurs de risque comportementaux sont des aspects omniprésents de la transition économique, de l’urbanisation rapide et des modes de vie du XXIe siècle. De plus en plus, leurs effets se font ressentir dans les pays à faible et moyen revenu, et par les personnes les plus pauvres dans le monde.
Les coûts socio-économiques associés aux maladies non transmissibles sexuellement font de la prévention et du contrôle de ces maladies un impératif majeur du développement pour le 21e siècle.
Toutefois, dans l’attente d’une meilleure politique de santé, certains comportements sont donc à éviter comme : la consommation d’alcool, le tabagisme, les mauvaises habitudes alimentaires et l’inactivité physique.
Dr Kenzy Jean Pierre
Gestion et Management des services de santé
kenzyjnpierre@yahoo.fr