Haïti standard, le 13 novembre 2020.-
Les responsables de l’Institut national d’observation d’Haïti (INOHA) dénoncent « l’état de délabrement et inhumain dans lequel le transport en commun se réalise dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince et dans certaines grandes villes du pays ». L’organisation en profite pour dénoncer l’irrespect du « droit de circuler dans une ligne de transport en commun en toute dignité est une garantie à tout être vivant ».
Dans un communiqué publié le 10 novembre 2020 dont une copie a été acheminée à la rédaction de Haïti standard, les responsables de cet « organisme de promotion et de défense des droits fondamentaux de la personne humaine » ont souligné que « l’état critique des routes ne favorisant pas le trafic du transport en commun ».
« Une route qui ne cesse de démolir les véhicules des chauffeurs, ce qui les permet de prétexter à ne pas respecter le parcours du du transport » préalablement fixé par l’État, ont indiqué les responsables de l’INOHA qui ont poursuivi que « les routes sont de véritables tombeaux à ciel ouvert… »
Au terme dudit communiqué, « l’INOHA recommande aux concernés de régulariser le trafic de transport en commun ; rendre beaucoup plus opérationnel la direction de la circulation et de la police routière, en vue du maintien d’ordre dans le secteur ; rendre opérationnel les feux de signalisation ; réaménager certaines routes et en créer d’autres pour une circulation sans outrage et fluide ».

Aussi, l’organisation recommande-t-elle la mise « en place d’un département routier qui aura l’unique responsabilité la question routière (surveiller à l’entretien des routes et des véhicules, la création d’une direction chargée de gérer les conflits entre chauffeurs/chauffeurs et entre chauffeur/passagers. Cet organe aura à penser sur le présent et l’avenir du transport en termes de prévention ».
HS/Haïti standard