Haïti standard, le 11 octobre 2022.-
Des pays occidentaux à savoir les États-Unis et le Canada ont programmé l’intervention armée annoncée en Haïti, suite à la résolution adoptée en conseil des ministres, le 6 octobre 2022. Laquelle résolution accorde le plein pouvoir au premier ministre de facto Ariel Henry de solliciter une intervention militaire dans le pays.
Intervenant sur les ondes de radio Caraïbes, dans la matinée du 11 octobre, l’éditorialiste Lemoine Bonneau a justifié sa thèse en rappelant que les faits remontent au départ de l’ambassadeur Kenneth Merten en Haïti. L’ambassadeur avait reconnu que les États-Unis ne peuvent pas vendre d’armes à Haïti, cependant les dirigeants haïtiens peuvent se procurer des armes létales auprès de ses partenaires internationaux.
À partir de ce moment-là, Haïti s’est tournée vers Israël en vue d’acheter des armes. Au mois de juin 2022, Israël avait décliné la demande haïtienne en ce qui concerne la vente d’armes. Après l’échec de l’achat des armes et équipements pour la police haïtienne auprès d’Israël, Haïti a sollicité l’achat de ces armes auprès du Canada.
Selon l’éditorialiste, les négociations pour l’achat de ces armes et équipements avaient démarré entre Haïti ainsi que la République Dominicaine avec le Canada, en juin 2022. À la fin du mois de juin, la République Dominicaine avait reçu ses matériels, pourtant le gouvernement canadien a demandé à celui d’Haïti de produire des documents capables de justifier cet achat.
Une action qualifiée de « politique de deux (2) poids et deux (2) mesures » par l’ex consul général d’Haïti au Canada, le professeur Fritz Dorvilier. Le commentaire avait coûté le poste à ce dernier qui allait être transféré par son gouvernement au Panama.
En dépit du périple de l’ambassadeur du Canada, Sebastien Carrière que l’éditorialiste a appelé « Sebastien menteur », le Canada ne va pas vendre des armes à Haïti. Cependant, l’ambassadeur susmentionné avait déclaré que ces armes pourraient être livrées au pays dans quelques semaines. Ce refus de vendre des armes à Haïti participe d’un complot visant à favoriser le débarquement des troupes étrangères sur le sol haïtien, a déduit Lemoine Bonneau.
À côté des manoeuvres orchestrées par les États-Unis et le Canada, l’éditorialiste a dénoncé un accord signé entre le gouvernement de facto et le Fonds monétaire international (FMI). Pourtant, ce gouvernement ne devrait pas engager le pays de manière durable. Lemoine Bonneau s’est questionné autour de cet accord qui pourrait être à l’origine de l’augmentation des prix du carburant à environ 128% par rapport au prix initial.
HS/Haïti standard