Haïti standard, le 16 octobre 2020.-
Le manager de l’hôtel Révélation dénonce le comportement des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), suite au meurtre du policier Glesil Jean Rosener affecté à l’Unité de la sécurité générale du palais national (USGPN), tôt dans la matinée du 15 octobre 2020 (1:00 a.m).
Des agents de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) appuyés d’un détachement de la SWAT team ont « entré par effraction à l’hôtel vers 1:00 a.m », a déploré le manager de l’hôtel Guerrier Jean Samuel qui a précisé que les forces de l’ordre se sont servis des agents de sécurité du bâtiment comme bouclier pour pénétrer les lieux.
D’autant plus, selon Guerrier Jean Samuel qui retraçait le film des événements, ces agents ont intimé l’ordre à des employés de l’hôtel de saboter des véhicules appartenant à des clients. Ce, après avoir menacé ces employés qui étaient présents à leur poste.
« Un commando avait commencé par enfoncer la porte de plusieurs chambres de l’hôtel, ce qui a créé un bruit au sein du bâtiment », a expliqué Guerrier Jean Samuel qui a poursuivi que c’est à ce moment-là que l’agent défunt avait pris la décision de jeter un coup d’œil sur ce qui se passait.
Muni de son arme à feu, le défunt s’était identifié comme un « papa », jargon utilisé dans le langage des policiers, malheureusement les agents en mission n’avaient pas tenu compte de ce que disait leur « confrère d’arme », avant de l’abattre, a déploré le manager de l’hôtel qui rapportait les propos de la fiancée du défunt.

En marge d’une conférence de presse suivie d’une visite guidée dans la chambre qu’occupait Glesil Jean Rosener, en passant par le couloir où l’agent a été descendu, le manager de l’hôtel en a profité pour présenter ses sympathies à la famille, aux amis (e) et proches de la victime. Aussi, a-t-il présenté ses excuses aux clients de l’hôtel, après l’opération ratée de l’institution policière qui recherchait « ti Junior » ainsi connu.
HS/Haïti standard