Haïti standard, le 5 novembre 2019.– À Miragoâne, dans le département des Nippes, des membres de la population ont critiqué tant le pouvoir en place dirigé par le Président Jovenel Moïse que les leaders de l’opposition qui, selon des Citoyens, défendent leur intérêt personnel.
Après environ huit (8) semaines de paralysie totale des activités socio-économiques dans le pays, les politiciens ne parviennent pas à s’entendre sur une décision visant à débloquer la situation, a déploré l’un des habitants de la commune de Miragoâne au micro du correspondant de Haïti standard.
Au niveau de la commune de Miragoâne et ses environs, la situation n’avait pas changé durant la journée du 4 novembre. Des barricades de pneus enflammés, entre autres, ont été érigées sur les artères les plus fréquentées du centre-ville.
Les activités socio-économiques ont été dysfonctionnelles au niveau des localités dénommées Chalon, Gros trou, Berquin et Carrefour Desruisseaux. Les banques commerciales, les magasins, les maisons de transfert et le transport en commun n’ont pas fonctionné notamment au niveau des localités susmentionnées.

Les chauffeurs de taxi-motos, eux, n’ont pas chômé. Ils continuent d’exiger des prix exhorbitants pour transporter ceux et celles qui veulent se déplacer d’un lieu à un autre. Ce qui est compréhensible, car le risque de circuler dans la commune est de plus en plus élevé.
HS/Haïti standard