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Ouanaminthe (Nord’Est) : des agents de sécurité exigent la libération de leur collègue Paulinx Michel

Haïti standard, le 27 décembre 2019.- Des agents de sécurité de plusieurs institutions à Ouanaminthe (Nord’Est) dénoncent l’arrestation de leur collègue Paulinx Michel accusé, par les forces de l’ordre, d’usurpation de titre de police. Dans une note de protestation, ces agents critiquent le comportement des responsables de la Police dans le département du Nord’Est et appellent à la libération immédiate de leur collègue.

Des agents de sécurité des institutions telles l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR), l’Office national de la migration (ONM) et la Croix-rouge ont qualifié d’ « inexacte » une note de la direction départementale du Nord’Est de la Police nationale d’Haïti (PNH) concernant l’arrestation de Paulinx Michel. Ce dernier, accusé d’usurpateur de titre, a été arrêté le 24 décembre 2019 au point frontalier de Ouanaminthe.

Aussi, ces agents de sécurité ont-ils présenté Paulinx Michel comme un agent affecté au « Centre de ressources frontalières » et un « ami » des agents de la Police frontalière (POLIFRONT) affectés à la frontière nord haitiano-dominicaine. « Il portait souvent cet uniforme semblable à celui des agents de la POLIFRONT », a poursuivi l’un des collègues de la « victime ».

« L’uniforme que portait Paulinx Michel lui a été donné par la Mairie de Ouanaminthe à l’occasion de la fête patronale de la commune, en août dernier », s’est persuadé Frantz Jean considéré comme un collègue de Paulinx Michel. Cependant, Frantz Jean s’est abstenu de fournir des précisions sur le pistolet que portait Paulinx Michel au moment de son arrestation.

Ouanaminthe (Nord'Est) : des agents de sécurité exigent la libération de leur collègue Paulinx Michel
Vue partielle des agents de la Police frontalière à Ouanaminthe (Nord’Est)/crédit photo VBI

À noter que les collègues de Paulinx Michel dont des agents de sécurité de l’Institut du bien-être social et de recherches (IBESR), de l’Office national pour la migration (ONM) et du « Réseau Jeanot Succès », entre autres, ont annoncé d’autres dispositions en vue d’obtenir la libération de leur collègue.

HS/Haïti standard