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Port-au-Prince : jets de pierres, gaz lacrymogène et tirs nourris au Champ de mars

Haïti standard, le 14 septembre 2020.-

Une situation de panique a régné en début d’après-midi du 14 septembre 2020, au Champ de mars, au centre-ville de Port-au-Prince, où une manifestation se dirigeait dans les parages du Palais national.

Selon des informations recueillies par l’un des reporteurs de Haïti standard, qui suivait le déroulement de ladite manifestation, des agents de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO), en provenance d’autres départements géographiques du pays dont le Centre et l’Artibonite, ont fait un usage abusif de gaz lacrymogène sur la plus grande place publique de la Capitale.

Des militants politiques, eux, ont riposté par des jets de pierres. Ce qui a motivé davantage les agents de l’UDMO à lancer plus de gaz lacrymogène. Après avoir épuisé le stock de gaz disponible, les agents en question ont fait usage de fumigène (une fumée verdâtre) et tiré en l’air pour évacuer le Champ de mars des militants, journalistes et d’autres personnes qui se trouvaient sur la place publique.

Même la place des artistes qui regroupait un ensemble de restaurants n’a pas été épargné par les actions des agents de la PNH, a souligné l’un de nos reporteurs.

Une personne est sortie blessée et deux (2) véhicules incendiés tel est le bilan partiel de cette situation de tension constatée au Champ de Champ de mars, en début d’après midi du 14 septembre.

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Port-au-Prince : jets de pierres, gaz lacrymogène et tirs nourris au Champ de mars
Patrouille policière en provenance de Lascahobas, département du Centre, lors de la manifestation du 14 septembre 2020, à Port-au-Prince (photo Arnold Junior Pierre/Haïti standard)

À signaler que les policiers du groupe « Fantôme 509 » ont donné un autre ultimatum de huit (8) heures de temps aux autorités, en ce qui concerne leurs revendications qui visent notamment à libérer le policier Jean Pascal Alexandre et à réintégrer l’ex porte-parole du Syndicat de la police nationale d’Haïti (SPNH-17), Abelson Gros Nègre, au sein de l’institution policière.

HS/Haïti standard