Haïti standard, le 19 janvier 2021.-
Une scène de protestation s’est déroulée ce matin 19 janvier dans le quartier de Canapé-Vert (Port-au-Prince), en vue d’exiger la libération de l’étudiante en journalisme, Joana Dorcéus qui est également danseuse et chanteuse. Cette dernière a été enlevée, le 17 janvier 2021, à l’entrée de son domicile, à Thomassin 32 (Pétion-Ville).
Barricades de pneus enflammés, pierres et d’autres objets encombrants entreposées sur la chaussée tel est le décor qui a été constaté en fin de matinée dans le quartier susmentionné où la circulation d’automobiles était paralysée pendant plusieurs heures.
Pour éclaircir la situation, il a fallu l’intervention des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH), en particulier ceux de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO). Ils ont tiré plusieurs coups de feu en l’air et fait un usage excessif de gaz lacrymogène dans la zone, a dénoncé l’un des riverains qui dénonçait la poursuite des actes de kidnapping dans le pays.
À date, les autorités concernées font la sourde oreille par rapport à l’intensification des cas de kidnapping dans le pays. La Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), l’Inspection générale de la police nationale d’Haïti (IGPNH), le Conseil supérieur de la police nationale (CSPN) sont muets face au phénomène du kidnapping en Haïti.

Des observateurs de la situation sociopolitique et économique du pays se sont questionnés sur les différents « shows » réalisés par le ministre de l’intérieur et des collectivités territoriales, Audin Fils Bernadel, à travers les rues de Port-au-Prince. Ces différents shows n’ont pas donné les résultats escomptés, car le ministre les a non seulement abandonnés, mais aussi les kidnappeurs continuent d’opérer à visière levée.
HS/Haïti standard