Haïti standard, le 16 mars 2020.- Deux (2) ans après la disparition de Vladjimyr Lagagneur, l’enquête sur la disparition du photojournaliste piétine. Selon les informations disponibles sur le dossier, la victime s’était rendue dans la localité de « Gran ravin » (Port-au-Prince), le 14 mars 2018, pour réaliser un reportage.
Depuis lors, personne n’a eu de nouvelles concernant ce jeune qui voulait braver le danger, afin d’informer ses concitoyens, entre autres.
La Police nationale d’Haïti (PNH) avait beau miroité aux journalistes que des indices susceptibles de faire avancer l’enquête ont été trouvés tant à « Gran ravin » que dans d’autres zones à Port-au-Prince. À date, aucune communication n’a été réalisée en la circonstance.
Que deviennent le chapeau, le téléphone portable du journaliste ainsi que les ossements humains récupérés dans ladite localité? Quels sont les résultats du test ADN qu’avait mentionné l’un des anciens porte-paroles de l’institution policière? Autant de questions qui méritent d’être posées.

Les proches du disparu, sa famille et la corporation continuent d’exiger que la lumière soit faite sur ce dossier. Les autorités judiciaires et policières doivent assumer pleinement leur responsabilité dans cette affaire, car Vladjimyr Legagneur est porté disparu sur le territoire haïtien, précisément à Port-au-Prince.
HS/Haïti standard