Haïti standard, le 20 mars 2021.-
L’ambassadeur haïtien au Chili, Monesty Junior Fanfil est accusé d’avoir violé, à plusieurs reprises, une ménagère travaillant au sein de l’ambassade d’Haïti au Chili. Par mesure de protection, l’identité de la victime n’a pas été révélée par les médias chiliens.
La victime, qui travaillait au sein de l’ambassade depuis quatre (4) ans, a été révoquée depuis environ un mois par le bourreau présumé. Elle avait expliqué au journal chilien dénommé « Canal 24 horas » (traduction littérale : chaîne 24 heures) que ce dernier la persécutait depuis environ deux (2) ans, en l’agressant non seulement de manière physique, mais aussi il avait déclaré qu’il pouvait dénoncé la victime à la police, sous prétexte qu’elle est une voleuse.
Des informations circulant au sein de la communauté haïtienne au Chili ont fait savoir que la victime était tombée enceinte, après des relations sexuelles forcées avec le numéro un de l’ambassade. Cependant, la victime était contrainte d’avorter sous la menace de l’ambassadeur Monesty Junior Fanfil.
Après l’éclatement de ce scandale sexuel au sein de ladite ambassade, le Ministère des affaires étrangères et des cultes (MAEC) a rappelé, dans une lettre datée du 19 mars 2021, le présumé violeur. « Je vous informe qu’il a été décidé de vous rappeler aux services centraux de la chancellerie », a-t-on lu à travers cette correspondance.
« Cette décision est effective immédiatement », a poursuivi la correspondance du MAEC sans préciser les raisons du rappel de l’ambassadeur Monesty Junior Fanfil dans le pays.

Aussi, faut-il préciser que des compatriotes vivant au Chili n’avaient raté la moindre occasion pour dénoncer la passivité des représentants de l’État haïtien au Chili. L’ambassade d’Haïti au Chili ne se souciait pas des difficultés rencontrées par les expatriés dans le pays d’accueil, ont-ils l’habitude de dénoncer.
HS/Haïti standard