Texte soumis à la rédaction de Haïti standard, le 4 avril 2021.
Depuis quelques temps, le « Rabòday » comme genre musical gagne du terrain dans le secteur musical haïtien, à en croire des observateurs et acteurs dudit secteur. « Rythme, mélodie, slogan » sont entre autres caractéristiques utilisées pour décrire le « Rabòday » qui, ces derniers temps, est devenu la tendance musicale de premier choix de la nouvelle génération.
Manifestant l’ambition de contribuer à l’essor et l’épanouissement de cette musique, d’ici et là, l’un des plus prolifiques producteurs haïtiens, T-Ansyto a collaboré avec plusieurs artistes connus de cette tendance musicale sur des morceaux à succès comme : Lave lè a, Lave lè (remix), Pa gen kote, 2 gouden, E pa konsa, Pliye, pour ne citer que ceux-là. Et, sans oublier ses multitudes participations sur les projets réalisés par Tonymix.
Aussi, faut-il souligner que celui qu’on surnomme « Maestro » a récemment mis en rotation son dernier single intitulé « Jewòm » sur les plateformes numériques. Il s’agit là de sa 2e expérience personnelle dans le genre « Rabòday » après sa méringue 2021.
Si pour certains, G-dolph était le père du « Rabòday », pour d’autres, ce titre revenait plutôt à Fresh-la de Vwadèzil, aujourd’hui, cette paternité est attribuée indiscutablement à T-Ansyto, auteur de tous les derniers hits de cette musique.
Malgré le fondateur de la formation musicale baptisée « Maestro » fait l’objet de nombreuses critiques, néanmoins il reste déterminé dans sa voie, prêt à offrir de soi-même pour satisfaire les mordus du « Rabòday ». Ce dernier, abandonné par ses pairs depuis quelques temps, a été secouru par l’initiateur du TrapCompas.

À noter que T-Ansyto, de son vrai nom Hantz Mercier Junior, est un fils du compas direct. Son amour pour la musique viendrait de son père, Hantz (Ansyto) Mercier, reconnu comme l’un des meilleurs « keyboardistes » de sa génération. En Voulant sortir de l’ombre de son paternel, T-Ansyto a joué sur tous les tableaux dans l’industrie musicale haïtienne, du ragga au « World beat music », en passant par le compas, le rap kreyòl et le rara. Ce, avant d’embrasser le trapcompas et le Rabòday.
James LEGENIS
journaliste
legenisj@gmail.com