Haïti standard, le 12 mars 2022.-
Faute d’incapacité des autorités policières, judiciaires et militaires à résoudre le problème de l’insécurité en Haïti, Citoyens, hommes/femmes d’affaires, entre autres, se donnent des alternatives à ce problème.
Après le passage improvisé sur la route de Saint Jude, pour contourner celle de Martissant et le transport de camions de marchandises sur un bateau accosté à l’Autorité portuaire nationale (APN), maintenant c’est un service de « taxis blindés » qui sera mis à la disposition de ceux qui peuvent se procurer les services.
C’est la compagnie « HaloSafeRide » qui a réalisé l’annonce de la mise à la disposition du « public » de ce service. Le service de « taxis blindés », selon ladite compagnie sera disponible à partir du 14 mars 2022. À l’aide de ce service, le bénéficiaire pourra se rendre à ses réunions, sortir pour dîner ou réaliser des emplettes, en toute quiétude, a précisé la compagnie sur son site internet https://www.halosaferide.com
L’insécurité caractérisée par le kidnapping ne cesse de ruiner notamment des citoyens et citoyennes de la classe moyenne. Pourtant des hommes/femmes d’affaires y voient une opportunité à saisir, afin de s’enrichir.
Ce service n’est pas à la portée de toutes les bourses. Le coût du service varie entre 150 à 600 dollars américains. D’autant plus, il existe un service calculé à 100 dollars américains l’heure.
À mesure que la nouvelle de l’introduction du service de « taxis blindés » fait son chemin dans le pays, des voix se lèvent pour questionner la fiabilité dudit service. À titre d’exemple, des internautes ont évoqué l’assassinat à Canapé-vert d’un homme d’affaires. Celui-ci roulait dans un véhicule blindé quand des individus armés l’avaient attaqué.

Autre exemple soulevé par ces internautes est celui du Président directeur général (PDG) de la Radio télévision Caraïbes (RTVC), Patrick Moussignac. Ce dernier se trouvait à l’intérieur de son véhicule blindé au moment de son enlèvement, le 3 mars 2022, à l’angle des rues Capois et Roy. Face à l’incapacité des autorités à freiner l’insécurité dans le pays, des entrepreneurs proposent des « alternatives » à cette forme d’insécurité qu’est le kidnapping.
HS/Haïti standard