Haïti standard, le 5 octobre 2020.-
Un vent de panique a soufflé sur Port-au-Prince et ses environs, le 5 octobre 2020, le jour de la cérémonie marquant la réouverture des tribunaux dans le pays, pour l’année judiciaire 2020-2021. À l’origine de ce vent de panique, le meurtre de l’étudiant de l’École normale supérieure (ENS), Grégory Saint-Hilaire, perpétré le 2 octobre dernier alors qu’il se trouvait dans l’enceinte de ladite école.
Une personne présentée notamment par des étudiants de la Faculté de droit et des sciences économiques (FDSE) comme un militant a été tuée d’une balle à la fête, en marge du déroulement d’une manifestation pour réclamer justice en faveur de l’étudiant défunt.
Au moins trois (3) véhicules ont également été incendiés au cours de cette manifestation. Des véhicules incendiés ont été constatés au niveau des avenues Christophe et Magloire Ambroise ainsi qu’à la rue Capois.
Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de balles réelles pour tenter de disperser la manifestation des étudiants protestataires.

HS/Haïti standard