Haïti standard, le 28 juillet 2020.-
À l’appel de plusieurs organisations de la société civile évoluant dans la Vallée de l’Artibonite, plusieurs centaines de personnes ont foulé le macadam ce mardi 28 juillet pour dénoncer les actes de banditisme qui font rage dans le département, depuis plus de trois (3) ans. Dans le département de l’Artibonite, des bandits armés sèment la terreur le jour et la nuit, une situation qui, selon les habitants, paralyse la culture des champs et d’autres activités connexes.
Les protestataires très en colère, contre les autorités du pays, ont barricadé la route principale, en vue d’empêcher la circulation des véhicules sur ladite route. Ce, en dépit de la présence des forces de l’ordre positionnés dans la zone où se déroulait la protestation.
Aussi, les protestataires ont-ils demander à la police et la justice de prendre leur responsabilité, afin de mettre ces bandits hors d’état de nuire.
Selon l’un des manifestants contactés par le correspondant de Haïti standard, la manifestation a débuté à « Carrefour trois », dans la commune de Petite-Rivière de l’Artibonite, pour prendre fin dans la localité appelée Villard, à Marchand Dessalines.
À signaler qu’après l’établissement du quartier général des bandits armés au niveau de la Cité de la Crète-à-Pierriot et à Marchand Dessalines, plusieurs bandits et innocents ont déjà perdu leur vie dans des affrontements armés. D’autant plus, des phénomènes tels le kidnapping, le vol, le viol, etc… sont devenus monnaies courantes sur la Route nationale numéro 1 (RN1) notamment dans le département de l’Artibonite.

Au terme de la protestation de certains habitants de la Vallée de l’Artibonite, la circulation des véhicules a repris sur la RN1. Cependant, les protestataires ont promis de durcir le ton si rien n’est fait du côté des autorités pour freiner l’insécurité dans le département de l’Artibonite.
HS/Haïti standard