Haïti standard, le 10 janvier 2020.- Des files d’attente ont été remarquées dans plusieurs stations-services de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Une rareté de gazoline semble être à l’origine de ces files d’attente.
En dépit de celles-ci, les autorités et entreprises impliquées dans le dossier des produits pétroliers dans le pays n’ont pas cessé de rassurer la population en affirmant qu’il n’y a pas de pénurie d’essence en vue.
Tel a été le cas de l’Autorité nationale de régulation du secteur de l’énergie (ANARSE) qui avait annoncé que « 202 mille 136 barils de produits pétroliers, soit 146 mille 410 barils de diesel et 55 milles 726 barils de gazoline, sont encore disponibles sur le marché ».
« L’approvisionnement des stations-services a débuté le lundi 6 janvier 2020 dans la matinée », a poursuivi l’ANARSE dans une note circulant sur les réseaux sociaux et relayée par plusieurs médias en ligne, entre autres.
Le Premier ministre démissionnaire, Jean Michel Lapin a rassuré la population, en début de semaine, qu’il n’y a pas lieu de paniquer. Cependant, le Chef du gouvernement a.i avait reconnu, dans le journal Le Nouvelliste du 8 janvier 2020, que la livraison [des produits pétroliers] a été interrompue entre le 31 décembre et le 5 janvier.
Une organisation dénommée Association des professionnels du pétrole (APP) a, elle aussi, dans une note de presse publiée, le 10 janvier 2020, tenté de rassurer la population qu’ « il n’y a pas de rareté de carburant » sur le marché.

Quid du Bureau de monétisation des programmes d’aide au développement (BMPAD), très impliqué dans le dossier de l’importation des prpduits pétroliers dans le temps… attendons voir, car des chauffeurs du transport en commun ont déjà ajusté le prix des différentes courses bien avant cette rareté de carburant qui se profile à l’horizon.
HS/Haïti standard